vendredi 6 juin 2014

Message de Julius Streich à Anne Frank

Bonjour petite fille, 

          En toute honnêteté, je ne peux vous expliquer la joie que j’ai ressentie lorsque j’ai appris que vous étiez morte. Une juive de moins sur la planète, quelle joie! Je n’avais vraiment aucune pitié pour vous et votre peuple, qui étiez en train de mourir dans ces camps d’extermination. Au contraire, j’encourageais la population d’être contre les Juifs. J’étais un des plus grands admirateurs et amis d’Hitler, j’admirais beaucoup le travail qu’il faisait. Je tenais à vous dire que beaucoup de gens ont commencé à détester les Juifs grâce à moi et j’en suis extrêmement fier. Mes publications dans les journaux allemands ont réussi à convaincre certaines personnes que le seul problème de l’Allemagne était le peuple juif. Des gens comme vous, Mademoiselle Frank, méritaient tous de mourir. Certains croient que c’est horrible ce que j’ai fait mais je tenais à vous dire que je n’ai aucun regret et que je recommencerais dès demain si je le pouvais.
                                                                                                                                          Julius Streich

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